Réflexion d’un Libre-penseur en hommage à Dame Nature et à notre Terre

La nature n'est ni morale ni immorale, elle est telle qu’elle est depuis des milliards d’années ; respectons donc cette manière d’être, cherchons l’équilibre entre la vie et notre savoir plutôt que de vouloir à tout prix la modeler à notre image quitte à en oublier les fondamentaux ….
N’oublions pas que nous ne sommes que de passage sur cette Terre, alors tant qu’à faire essayons de laisser une trace positive !
Il est temps de chercher à améliorer le shimiliblick, plutôt que de s’enfoncer dans une voie qui semble bien « étroite ».

Evidemment tout ceci n’est pas applicable à tout et pour tous ; il ne s’agit pas de faire une critique simpliste de notre système économique mondial, mais simplement d’avoir conscience de ses limites, de penser qu’il existe ou qu’il faut inventer d’autres possibilités, car mêmes petites, elles ont leur place dans notre schéma de vie. Même si nos efforts apparaissent souvent comme une goutte d’eau au milieu d’un océan… Celui-ci n’est-t-il pas constitué d’une multitude de ces gouttes d’eau ?

Loin de développer une pensée unique ou moralisatrice il faut cependant vivre avec nos ambiguïtés, nos paradoxes, tout en cherchant, me semble-t-il à les diminuer. C’est entendu, il y a des misères et des injustices. Nous devons travailler à les réduire. Mais ce n’est pourtant pas en nous dégoûtant du bonheur là où il se trouve que nous effacerons le malheur là où il existe.

Aujourd’hui, plus qu’hier, ne nous cachons pas derrière notre petit doigt par rapport à l’empreinte carbone et l’écologie (au bon sens du terme). Avec nos différentes origines, expériences et sensibilités, j’aimerai que cette écologie dont tout le monde parle permette de mettre en place aussi une vrai solidarité, locale, nationale et internationale, ou tout du moins de contribuer à réduire les extrêmes et les aberrations économiques, face à la croissance démographique d’un côté et à l’appauvrissement des ressources de notre planète de l’autre.

Quant je parle d’empreinte carbone, même si les prix de ce que nous consommons, de ce qui nous entoure, peuvent parfois paraître alléchants, ceux-ci n’englobent malheureusement pas les coûts réels engendrés par le transport, les charges sociales, la pollution...

C’est cette cohérence qu’il faut essayer de retrouver afin d’amorcer le tournant.

La Bière Bio Monts d’Or -BBMO- est le résultat de cet état d’esprit.

De par son côté convivial et chaleureux, la bière, soleil liquide, est la boisson alcoolisée la plus ancienne et la plus consommée au monde…
Grand, petit, de gauche, de droite elle est un symbole de diversité.
Cet Or liquide, paraissant simple dans sa conception, est beaucoup plus complexe qu’on ne le pense; simple et complexe donc, faite de symbiose, d’équilibre, d’imbrications comme l’est aussi Dame Nature et notre Terre.
Ce que le raisin est au vin, la céréale malté l’est à la bière…
Rajouté à cela l’aspect terroir et c’est ainsi la sève de la terre, avec ses nuances de jaune or, blanc cassé, rubis ambré, cuivre profond, que nous retrouvons …Elle reflète les saisons qui passent, du sol quasi nu de l’hiver aux moissons dorés d’orge et de blé.

Aujourd’hui, nos convictions de cohérence agronomique (AB et +), de respect de l’humain et de notre environnement, d’économie d’énergie, de transparence de travail local sont partagés et mises en pratiques au sein d’une association, les Agronautes, qui réunit plusieurs projets agricoles individuels en regroupant du foncier, du matériel agricole et de transformation, du temps de travail, des échanges de compétences…
Cette structure collective, en faisant rimer utilité sociale et performance économique, devrait permettre à chacun de conserver son « pré carré », de respecter l’individu, tout en restant ouvert, mutualisant pour l’intérêt commun et dans le respect de la nature. Cette organisation originale permettra peut être d’être une des solutions de vie de demain.

C’est pour ces mêmes raisons que les bières de plaisir BBMO, sont produites de A à Z, en agriculture AB, de la céréale jusqu’à la bière, avec le maximum d’ingrédients de nos productions locales, en insistant sur la maîtrise et la traçabilité de cette production, transformation, puis distribution ainsi que la transparence pour les consom-acteurs.

Sans jugement et avec beaucoup d’indulgence, puissiez-vous apporter ne serait-ce qu’une goutte d’eau à ce changement. A cette période charnière, c’est le vœux que je formule en levant mon verre à notre avenir plus sain...

N’est il pas dit que l’utopie peut être la réalité de demain ?

Bon assez bavardé, restons sérieux mais sans se prendre au sérieux, un peu de convivialité et d’optimisme avec une bonne BBMO !!!!!

Pétrus